Une idée originale de moi. Toute ressemblance avec des personnages ou de faits réels est totalement fortuite.
C’est une tranche de vie, reflet d’une intersection entre deux êtres, lui très timide mais trop à son goût, travailleur mais pas assez à son goût, pas le physique du tombeur invétéré, très grand rêveur avec ses lunettes un poil trop grandes pour lui qui lui donnent un air sérieux qui a tendance à tenir les gens à distance, ce qui la plupart du temps ne le dérange pas. Il aime cette barrière naturelle érigée entre lui et « les gens « qui lui permet de ne pas se sentir trop à poil devant eux, il a deux beaux garçons issue d’un mariage qui ne va pas dans le sens du vent. Conséquence, il est un peu dérouté par toutes mascarades et scènes de ménage et rêve juste d’être avec quelqu’un qui partage la même simplicité que lui.
Elle, Jolie jeune femme, aux yeux de velours, sourire très communicant, elle a de très beaux traits qui lui donnent un visage de femme très intrigante, mystérieuse, une personnalité à faire bander des morts, elle a été marié quelques mois, avec un homme qui pour simplifier n’était pas fait pour elle. Elle est l’heureuse maman poule d’une petite fille qu’elle chérie de tout son coeur. Et les gens qui la connaissent vraiment voient en elle un potentiel d’amour incommensurable. Bizarrement sa vie sentimentale n’est pas au beau fixe, pourtant cette femme est l’amour incarnée (lol). elle est complexé par un léger surpoids qui l’a amené à prendre la décision de se faire opérer afin qu’elle se sente mieux dans sa peau.
Revenons donc à notre histoire, ces deux jeunes gens se sont rencontré au supermarché, (lieu très insolite), ils se sont tous les deux retrouvés devant le dernier paquet de pâte du leader price (peu probable mais bon, c’est MON histoire). En gentleman, il lui a laissé non sans se laisser faire,
Lui : vs êtes sûr que vous aimez ces pâtes ?
Elle: Si, si certaine !
Lui : Comment fait-on ?
Elle : Je ne sais pas…
Lui : Bon ben je vous le laisse alors ! dit-il avec un sourire.
Elle : Vous êtes sûr? Je peux vous le laisser si vous voulez, voyant sa mine déconfite (yes pour un paquet de pâtes)
Lui : Mais non, jdéconne, prenez le.
Bizarrement, ce petit moment hors du temps était agréable pour tous les deux.
Elle ne le trouvait pas repoussant, il présentait bien, sentait bon, 1 pti peu mince à son goût, mais ça allait, 1 peu surprise par son élocution très « Française ». à qui ressemblerai leurs enfants? et les prénoms?
Lui fût captivé par son regard et sa répartie. Les femmes intéressantes (pour lui) sont rares. Et puis c’est aussi rare de parler tout ce temps dans un supermarché avec une belle inconnue indienne de surcroît.
Et donc, ils poursuivirent leurs courses, ils se recroisaient de temps en temps nom sans se sourire au passage, elle lui faisait signe du doigt en pointant le paquet de pâtes l’aire de dire « Vous êtes sûr ? », en même temps c’est une personne un peu taquine et très très subtile et cet homme était particulièrement réceptif à son pti jeu. question d’ondes peut être ou de prédispositions….
Dans l’euphorie, le caddie de madame était rempli à raz-bord, elle paya ses courses et regagna son véhicule. Lui n’avait pas prit grand choses, mais avait beaucoup tourné en rond comme à son habitude lorsqu’il ne fait pas de liste. Il fît de même et comme par hasard, ils étaient garés côte à côte.
Lui : Décidément vous me suivez ma parole !!
Elle : N’importe quoi en explosant de rire, c’est vous qui me suivez, je suis arrivé sur le parking avant vous.
Lui : au retour, mais quand je me suis garé , vous n’étiez pas encore arrivé « ha Ha ! »
Elle monta dans son véhicule une fois ses courses rangées, et lui lança.
Vous voyez , je démarre avant vous donc techniquement c’est bien vous qui me suivez dit-elle avec la satisfaction du dernier mot. Et là PATATRA, cette « ***@@## » de voiture ne démarre pas. Après plusieurs tentatives vaines, il lui dit d’arrêter de crainte qu’elle ne noie le moteur.
Et là disparition du sourire angélique et début de la tristesse.
Elle : Comment je vais faire pour amener tout ça chez moi ??, elle avait beaucoup de produits surgelés.. elle prit alors son téléphone et passa son répertoire en revue et s’agaçait de plus en plus face aux excuses bidons style « jpeux pas , j’ai piscine, pas d’essence, trop loin…. »
La voyant de plus en plus en détresse, il décida de prendre les choses en main
Lui : Ecoutez, mettez tout ça dans mon coffre, je vous dépose et on va gérer la voiture ensuite!
Toute surprise elle ne savait pas trop quoi répondre
Elle : Mais vous avez vos affaires à faire, je ne veux pas que … » Il l’interrompis en lui disant
Lui : ça fait 10 minutes que vous galérez, plus une minute à perdre, il ouvrit son coffre et commença le transfert de coffre en coffre.
Lui : Allez, Allez on y va , vous habitez où ?
Elle intrigué par autant de bonne volonté lui répondit « Ffrench- Sainte-Anne »
Lui : Ok, vous me montrerez le chemin
Elle : Ok
Elle était à la fois surprise, et conquise par sa façon de prendre les choses en main. Il montèrent donc dans sa golf 7 Carat 150 CV, boîte automatique … (Mdr), avec clim Bi-zone, je répète BI-Zone.
Elle : Madame doit être ravie d’avoir un homme aussi sympa…
Lui : si vous saviez, nous sommes séparé et selon toutes vraisemblance en instance de divorce…
Elle : Ho pardon, Désolé
Petit silence
Lui : Et donc Ffrench c’est à Sainte-Anne ? dans les bois lol, je met la clim ?
Elle : Oui pour la clim, et oui et non pour ma section, vous connaissez la plage de Boisjolan ?
Lui : Quand même !! je ne suis pas né ici mais je connais toutes les plages ou presque …
Elle : Lol, et ben j’habite par là!
Lui : Ok
Elle trouvait qu’il conduisait très bien et se sentait étrangement en sécurité à ses côtés, comme s’ils se connaissaient depuis des années.
La radio jouait, il y avait une émission politique, il ne pouvait s’empêcher de réagir aux propos de l’élu qui était en débat. Elle n’avait d’autre choix que de se mettre au niveau pour ne pas paraitre perdue.
Lui : Vous aimez/suivez la politique ?
Elle : Pas trop, tous pourris
Lui : Lol, il ne faut pas dire ça, c’est quand même important de comprendre ce qu’il se passe.
Elle : En effet mais la confiance ne règne pas
Lui avec son flegme légendaire et sa façon de passer du coq à l’âne dans la même intonation : Vous avez faim?
ps : il était 11h50.
Elle : ça peut aller merci, ce sera le cas dans un moment.
Lui : Me permettez vous dans votre infinie bonté de passer à fast grill pour acheter quelque chose, vu l’heure ça ne devrait pas prendre trop de temps, après, promis, plus d’escale, vous voulez quelque chose ?
Elle : Non merci, ça ira, ma mésaventure me reste en travers de la gorge, je déjeunerai après.
Lui : Ecoutez,, je m’engage personnellement à vous emmener faire toutes vos démarches pour votre voiture cet aprem si vous m’accordez l’honneur d’un déjeuner avec vous. Vous m’êtes sympathique et je n’aurais pas la conscience tranquille de vous laisser toute seule dans le froid et le désarrois
Elle : Mais…
Lui : OK! c’est dit, vous prenez quoi ? vous aimez le poulet ?
Elle : Cela ressemble à un braquage, mais vous m’êtes également sympathique. Mais je veux participer, je vous propose donc de prendre le poulet et je m’occupe des pâtes et on déjeune chez moi.
Lui : Je n’aurais pas trouvé meilleure idée, c’est entendu, je vous suggère les brochettes de poulet, elles sont succulentes, j’adoooore.
Elle : Ne vous inquiéter pas, je connais très bien l’enseigne.
Il commanda, récupéra sa commande et ils repartirent.
Lui : Parlez moi de vous, première question, vous vous prénommez ?
Elle : ah ben oui, Yzy-lys
Lui : Enchanté, c’est très jolie comme prénom. Moi c’est Mickaël, marié pour l’instant, 2 enfants.
Elle : Pas étonnant, enchanté de même
Lui : Comment ça pas étonnant ?
Elle : les meilleurs sont soit « pd » soit mariés !!
Lui : Je n’ai pas cette prétention là, je suis juste moi, avec mes petites qualités et mes gros défauts, lol, vous faites quoi dans la vie ?
Elle : Je suis infographie freelance, trop free en ce moment je trouve, lol, je suis célibataire…
Lui : Une si belle femme, bizarre, vous n’êtes pas psychopathe quand même ?
Elle : N’importe quoi en esquissant un pti sourire
Lui : J’aime votre rire
Elle : je ne peu pas rougir, mais merci
Ils arrivèrent enfin chez elle après un très long périple qui dura 20 minutes dans les embouteillages. Il l’aida à décharger le coffre et à acheminer les courses dans son appartement. Il fallait prendre un petit escalier à peine visible, elle habitait l’appartement de droite, Porte 2…. Bien aménagé, un peu en bordel selon ses dires mais cela ne le dérangeait pas outre mesure. A peine arrivée, elle s’affairait, montant et descendant, allant et venant partout à l’intérieur, non sans lui demander s’il avait besoin de quelque chose. Il était assis tranquillement sur le sofa et la regardait gesticuler dans tous les sens. Cette scène était particulièrement loquace et le fit sourire. Cette femme dégageait une telle fraicheur, il prenait le temps de l’observer.
Elle : Tu as soif ? de l’eau, du jus, du lait , du café, du thé ?
Lui en riant : un peu d’eau merci.
Elle : Qu’est-ce qu’il y a ? j’ai prit la liberté de te tutoyer , j’espère que cela ne te dérange pas.
Lui : Pas du tout
Une fois les courses rangées, elle était exténuée et vint s’asseoir près de lui en lâchant un gros soupir.
Elle : Ouff, je récupère et j’attaque les pâtes !
Et là il lui fit une proposition
Lui : Que dirais-tu de rester tranquillement te reposer un peu et me laisser faire le reste ?
Elle : Mais je suis chez moi quand même, je peux pas te laisser faire des choses alors que c’est moi qui reçois.
Lui : Stop it! Tu me montre où est la casserole, le sel, le poivre, la passoire et tu me dit comment tu veux tes pâtes.
Elle : Mais non
Lui : Pas de mais, pendant ce temps détends toi un peu ou va prendre une douche pour te rafraichir, ce que tu veux mais tu te détends.
C’est vraiment étrange la façon dont la communication était facile entre eux. Il avait juste envie de l’aider un peu et elle aimait cette façon qu’il avait de s’imposer, et puis elle se faisait chouchouter, elle n’eut d’autre choix que d’accepter.
Elle donc : très bien Monsieur
Lui : Tu ne seras pas déçue
Elle : Ok, je deviens curieuse là
Et là il se regardèrent dans les yeux vraiment, jusqu’à présent, il ne s’étaient pas vraiment regardés, à cause de beaucoup de pudeur mêlée à de la gène. Mais ce regard était différent, ils se voyaient réellement pour la première fois.
Elle : J’aime bien ses ptis yeux noisette, à travers ses ptites lunettes, il a une belle bouche aussi….sait-il s’en servir ?
Lui : Elle a des traits magnifiques, une bouche qui parait bien tendre, on en mangerait, Hummm
Et puis le téléphone sonna, c’était celui de M., il répondit encore sous le coup de l’émotion.
Lui : oui, bonjour, ça va, non cet aprem je ne pourrais pas, on se dit demain. Tu déposes ton ordi au bureau et je vais regarder ça pour toi, ok yes !
Lui : Désolé le boulot qui me rattrape.
Il avait en effet reçu une demie douzaine d’appels du boulot, et malgré tout il lui consacrait du temps à elle, il était une sorte de « résout tout », une pierre angulaire dans un système qui ne le plaisait pas plus que ça. Les gens le tenaient en estime alors que lui n’avait pas l’impression de faire grand chose.
Après donc ce repas fort simple mais super agréable, durant lequel, des contacts tactiles se firent jour, (caresses sur les mains, mains pour écarter les cheveux, main dans la main, doigts qui se croisent…), ils durent suivre le programme établi, mais là encore quitter cet appartement était une chose bien difficile, l’attraction commençait à faire son œuvre mine de rien. Sortir leur a prit bien 10 minutes, entre les clés oubliées, les envies pressantes subites, une fenêtre mal fermée pour la pluie….etc
Ils prirent place dans la voiture de fabrice et allèrent au garage, entre temps Izy-lys avait passé des coups de fil pour qu’on récupère la voiture là où elle était. Le garagiste annonçait son verdict, « cable turbo » rongé par les bêtes, (ps : j’menfous que ça n’ai aucun sens, fallait trouver un truc qui ne coûte rien à cette belle demoiselle). Une fois le bout de tuyau remplacé elle ronronnait de nouveau.
Le moment était donc venu de se séparer, d’autant plus qu’elle devait aller chercher sa petite à l’école juste à côté de chez elle. Le temps de passer par les bois, elle y serait dans 15 minutes, juste ce qu’il fallait pour la récupérer pile à l’heure.
Là encore les forces cosmiques étaient contre eux, les plus longs adieux du monde, lol.
Chose assez rare, elle lui demanda son numéro de téléphone, pour qu’ils puissent rester en contact, en tout bien tout honneur bien sûr. Fabrice surpris mais amusé le lui donna, non sans une petite blague.
Lui : D’habitude je ne donne pas mon numéro à une inconnue, mais je vais faire une exception pour toi.
Elle : houla la, je suis une privilégiée, j’en ferais bon usage.
Lui : Merci, et sinon tu fais quoi ce soir ? demain matin ? demain midi ?, demain après midi ? demain soir ?
Elle : Lol, ce soir je ne sais pas, ma ptite va dormir chez son papa ce soir, je n’ai pas de programme prévu. Tu proposes quelque chose ?
Lui : ben moi je
n’ai pas grand choses à faire non plus, donc j’me disais… qu’on pouvait ….se
faire un pti programme ce soir. Je ne sais pas encore quoi, mais je réfléchirai
à la question. Mais une fois trouvé ce sera une surprise OK ?
Elle (surprise mais envahie par la curiosité) : Heu, je n’aime pas les surprises mais je vais aussi faire une exception, je te laisse carte blanche, mais je fais le dîner.
Lui : très bien, dans ce cas, j’emmène le dessert. On dit 20h ?
Elle : c’est parfait!
Journée de folie, soirée de folie ? seul l’avenir pourrait nous le dire. Continuons donc vers cet avenir “surprenant”.
Comme dit comme fait, Yzy-Lys récupéra son altesse à l’heure prévue, et rentra chez elle pour la préparer pour son père. Non sans se demander ce qui allait lui être réservé ce soir, que va faire ce “moche” inconnue intriguant ?
L’heure filait à toute vitesse, comme par hasard, il était déjà temps de laisser la ptite partir avec son papa, qui se mis à poser des questions devant l’affairement de son EX, pour briquer la maison et préparer le diner.
Le papa : kay ni, ka ou ka courri con sa, nou ka généw ?
Elle : awa, an ni dé bitin pou fè é an biswen fin évè sa pou posé kô an mwen
Le papa : ou ka roussouvwè on moun ?
Elle : sa pa zafe kow, an pani a baw pon esplikassyon
Le papa : Woy papa, nou alé, a ki lè an ka méney baw démin?
Elle : début d’aprem, fo an ay l’anpe pou ay chèché on papié
Le papa : Ok, a démin. BON “amisment”
Elle : Mèci, mèci…
d’un ton expéditif, non sans avoir fait des gros gros poutou à sa ptite.
Elle : Tu vas manquer à maman, tu écoute bien ton papa ok?
La ptite : d’accord maman.
Et ils partirent, le papa lança un dernier regard histoire d’essayer de lire dans ses yeux afin d’y déceler quelque chose, un signe, un msg mais rien du tout. Impossible de lire en elle cette fois, elle était fermé comme un pain rassi (ps : cette expression n’a aucun sens, mais ça fait un style).
A peine étaient ils partis qu’elle retournait aux fourneaux, elle avait concocté un repas original dont seule elle a le secret. Il fallait qu’elle se prépare, choisisse la robe le style, maquillage, pas maquillage ?
Elle à elle même : je ne suis même pas douchée woooy.
Tout en réfléchissant à ce qu’il lui réservait comme “surprise”. Chose étrange, elle ouvrit un tiroir et vit des préservatifs, ses pensées restèrent bloqués dessus l’espace de 5 secondes…
Elle à elle même : Et puis non pas une seconde à perdre, quelle heure il est, 19h20, plus que 40 minutes… aaaaaahhhh.
De son côté, Fabrice était plus tranquille, après avoir laissé la charmante Yzy-lys, il avait été à la boulangerie pour commander une forêt noire qu’il devait récupérer à 19h précise. Et passer dans une boutique spéciale pour récupérer l’objet osé de sa surprise…
Côté habillement, pas beaucoup de galère, un pantalon beige, une belle chemise, et TADA, les cheveux étaient déjà coupé cours, les ongles aussi. Et la touche finale, une belle montre qu’on lui avait offert à noël, dont il avait fait enlever quelques crans pour qu’elle aille bien à son bras. Il était d’ailleurs plutôt satisfait du résultat.
Et puis chose exceptionnelle, les aiguilles étaient fluorescente la nuit, je répète, fluorescente la nuit. Style dans la nuit noire, si on lui demande l’heure, hé ben il serait parfaitement en mesure de la donner. Incroyable !
Après un pti débroussaillage rapide, une douche plus longue que d’habitude (un signe ?), c’était déjà l’heure de partir, un peu de crème, du parfum et zou il part.
Un pti coup de fil en chemin histoire de savoir si tout est en ordre et si elle n’a pas changé d’avis, quand il s’agit de lui, il n’est jamais à l’abri d’un revirement de situation…
Lui : allo, c’est Fabrice, tu te rappel, l’inconnu du supermarché
Elle : heu je crois que vous vous êtes trompés de numéro je ne vois pas qui vous êtes
Lui : Heu…
Elle : Mais non je déconne, tu peux venir. Tout est en ordre
Tout en vérifiant qu’il n’y avait pas de crabe ou d’anolie coupé en deux devant sa porte mais aussi de voiture connue garée à proximité, sait-on jamais.
10min après Fabrice se garait. Il descendit de voiture en balisant le tour de l’environnement par réflexe, sait-on jamais. Pris la boite du gâteau, et le sachet contenant la “Surprise”. Il ferma son véhicule avec un doigt (non pas de reconnaissance d’empreinte digitale, ça aurait été trop bling bling, mais c’est pas mal comme système), et dévala les marches de cet escalier abrupte de nuit.
Il y avait un jolie clair de lune, une petite bruine du soir qui ne mouillait pas trop et une fraîcheur iodée venue de la plage à proximité…
Au moment où il allait frapper à la porte, ouverture.
Elle : Tada, surpris hein!
Lui : en effet, tu m’as bien surpris là, tiens (en lui donnant la boite du gâteau), j’espère que tu as de la place dans ton réfrigérateur.
Elle : jvais trouver t’inquiète, c’est quoi comme gâteau ? je peux regarder?, c’est ça la surprise ?, il y a quoi dans le sachet ?
Lui : Easy, Easy (fallait que je la sorte, désolé), doucement, alors question 1, le gâteau c’est une foret noire, réponse 2 oui tu peux regarder, réponse 3, non ce n’est pas ça la surprise, encore que…
Elle : ok, ok, donc la surprise est dans le sachet, je peux voir ?, c’est quoi ?
Lui : ce sachet va rester avec moi tant que l’heure de dévoiler son contenu ne sera pas venue.
Elle d’un air faussement déçu : D’accow
Lui : soit patiente.
Elle : Mais je ne sais pas faire ça moi, allez j’arrête. Je nous ai préparé un pti diner sympa, j’espère que tu vas aimer. Et au fait j’adore la forêt noire….
Une ptite lueur apparu ds ces yeux à ce moment là, et son sourire se fit en coin. Ces 2 là ont plein d’imagination….
À l’intérieur, la table était mise, on se serait cru dans un grand restaurant, 2 chandelles mises, afin de tamiser la lumière si besoin est, une super nappe sortie que lors des grandes occasions.
Lui : Tout ça pour moi ???
Elle : Tout ça pour nous, j’ai fait tout ça pour te remercier d’avoir pris le temps, je ne suis pas habitué à cela et ça m’a touché que tu te rende disponible pour moi.
Lui : Ce n’est rien, je n’ai pas fait grand chose l’important c’est que tout soit rentré dans l’ordre.
Elle : tu as fait beaucoup. Tu veux un apéritif ?, bière, jus, eau?
Lui : si je bois de la bière je serais contraint de dormir ici, lol
Elle : la maison est suffisamment grande, et le canapé confortable, lol
Lui : c’est une invitation ?
Elle : Non non, mais je ne te laisserai pas repartir de chez moi saoul comme un cochon, lol
Lui : ça n’arrivera pas, je pense, je sais “gérer”.
Elle : il y a une bière qu’on appel bière du démon, 12% d’alcool, si tu bois ça, tu vas perdre la tête, encore plus si elle est chaude.
Lui : Je préfère garder ma lucidité.
Elle : Une ptite despé de tant en temps ça descend bien.
Lui dans une réponse trouvée en un éclair : un pti jus aussi.
Ils se mirent à rire. L’ambiance était tranquille entremêlée de bruit de booster en furie dehors, ce qui avait le dont de l’agacée particulièrement.
Elle : Yo pa vwè a pa la pou fè dézod a yo ?, fè moun ch..éé, oups pardon, mais voilà quoi, à n’importe quel moment on dézod an tèt awa.
Lui : j’avoue que c’est chiant, que nous à tu préparer ? (histoire de la distraire un peu).
Elle : Riz lentille et brandade de morue.
Lui : C’est remarquable, cela me va.
Elle : c’est pas “top chef” hein donc ne te moque pas.
Lui : je n’oserai pas, moi ma spécialité ce sont les pâtes lol.
Elle éclate de rire : oui mais au moins elles sont bonnes.
Ils vinrent s’installer à table, en tête à tête, elle fit le service à la façon d’un grand restaurant, Fabrice était aux anges.
Lui : Pourquoi tant d’honneur ?
Elle: Parce que j’en ai envie et que tu es mon hôte. Et aussi pour te remercier pour cette journée.
Lui surpris par tant d’égard : ce n’était pas grand chose pourtant, en plus pour une fois j’avais un peu de disponibilité.
Elle : hé ben tu es tombé à pic.
Il goûta la nourriture…
Lui : humm c’est exquis, vous direz un mot à la chef de ma part.
Elle : Mais certainement, vous faut-il quelque chose d’autre ?
Lui : Tout est parfait, un petit toast s’il te plais (en tendant son verre vers elle), à ta cuisine chatoyante et rudement bonne.
Elle : Merci merci,
Fabrice lui fit honneur en en redemandant, ils discutèrent et discutèrent comme deux personnes qui ne s’étaient pas revue depuis très longtemps et qui faisaient une mise à jour.
Lui : “…. et là le fils de sa mère me fait un doigt d’honneur, je lui foutu une queue de poisson”
Elle : an pa té pranyy non plis, je me connais.
Et bla bla bla, et bla bla bla, des vrais pipelettes.
Et puis vint l’heure du dessert, Yzi-Lys alla chercher la boîte contenant le gâteau, elle le posa sur la table et donna le gros couteau à Fabrice.
Elle : à toi l’honneur !!
Lui un peu surpris : Pas de soucis, mais je te servirai en premier, galenterie oblige, tu me dis quelle portion tu veux.
Elle : Pas trop….ligne…..baleine…..tanta-t-elle de baragouiner.
Lui : voilà ! dit-il en coupant une part gourmande, il la mise dans une petite assiette et la tendis à Yzi-Lys, elle la prise non sans réticence.
Il se coupa une part et la mise dans sa ptite assiette, servit un peu de paul brehan dans les verres prévus à cet effet (et oui elle est très prévoyante). Et ils commençèrent à déguster ce dessert.
Elle : humm, c’est trop bon
Lui : en effet, c’est vraiment pas mal.
Soudain, il s’arrêta et cria
Lui : ATTENTION !!
Il se précipita vers elle toute surprise, et embrassa le coin droit de ses lèvres sans qu’elle n’eut le temps de réagir, tout en enlevant un peu de crème.
Lui : ça a failli tomber, tu en aurais mis partout, il aurait fallu tout nettoyer dit il en tentant de se justifier.
Elle avec sa répartie légendaire cambra la tête et s’approcha de lui cette fois : tu vas en mettre partout, en lui remettant son bisou chocolaté, pareil sur le coin droit de sa bouche.
Tel est prit qui croyait prendre !
Cette femme est folle pensa-t-il, il prit un peu de crème ds son doigt et en mis sur le bout du nez de madame.
Lui : oups pardon, je vais nettoyer ça !!
Il enleva son méfait avec sa langue, et là ce fût le début de la fin. À la fin ils se retrouvèrent à s’embrasser passionnément, un vrai baiser au chocolat qui eu le don de figer le temps.
Surprise, envie, passion, chocolat, un peu d’alcool, chacun leur tour ils badigeonnaient une partie du corps de gâteau et hop, nettoyaient leur méfait avec leur bouche, en veillant bien à ce que la surface de la peau atteinte soit comme neuve. Une chemise qui vole par là, un soutien qui se dégrafe par ci. Une ceinture qui glisse d’un seul coup autour des reins, robe et pantalon qui tombent, le mot torride prenait tout son sens avec eux.
Impossible de réfréner cette frénésie soudaine qui s’était emparée d’eux.
Lui : pourquoi tu riposte comme ça dit il en lui lapant le cou.
Elle : parce que ma maman m’a tjs dit de ne pas garder les attaques des gens.
Lui : hummm, j’aime l’odeur de ta peau.
Respiration de plus en plus forte, contact prolongé des peaux, ils étaient prêt pour la surprise !!!!
Lui : c’est l’heure de la surprise, dit-il entre deux baisers.
Elle : c’est quoi ?
Lui : tu verras, ou pas, lol
Elle : hein ?
Il se dirigea vers le sachet et sorti en premier lieu un foulard. Objet pourtant très simple et banal mais dans ce cas donnant lieu à tant d’interrogations et de surprise. Le foulard c’est l’inconnu, c’est la découverte d’autres sens tels que le toucher, l’ouie, l’odorat….
Elle : tu vas faire quoi ?
Lui : te bander les yeux, et te faire un bon massage.
Car le second objet de la surprise était de l’huile de massage érotique
Elle : Tu avais bien préparé ton coup dis moi.
Lui : point du tout, si tu avais réagis différemment, je me serai enfui en courant sans demander mon reste.
Elle : N’importe quoi.
Il s’approchait d’elle, lui dit de mettre ça, en lui tendant une serviette et lui banda les yeux.
Lui : Détends toi ptite femme. Avec un sourire rassurant.
Il n’avait jamais fait ça de sa vie, une véritable découverte, il la guida sur un tapis de sol sur lequel se trouvait une autre serviette pliée afin de servir de repose tête. Il la fit s’allonger délicatement sur le tapis, sur le dos, elle n’opposa aucune résistance et avait envie d’un peu d’évasion.
Cette quête des sens leur plaisait à tous les deux.
Lui : ça va?
Elle : c’est parfait.
Il commença par verser un peu d’huile sur son dos, elle était un peu froide sur le coup, et ça eu le dont de la faire sursauter. Il s’empressa de passer ses mains afin de la réchauffer et répartir l’huile sur son dos. Ses mains étaient chaudes, il était assis à califourchon sur ses fesses. Il la massait avec attention, tout en l’embrassant le cou de temps en temps, le lobe des oreilles qu’il mordillait légèrement la faisait beaucoup réagir, et de temps en temps il cherchait sa bouche afin de l’embrasse tendre.
Lui : Tu aimes ?
Elle : Hummm, ça détends trop bien…
Il descendait de plus en plus bas, jusqu’à enlever la serviette et malaxer ses fesses. Il les écartaient, les ramenaient, puis il fit glisser son index et son majeur dans l’entre jambe afin de toucher légèrement son sexe. Il la caressait doucement tout en se frottant à elle. Ce qui eu le dont de la faire effectuer des mouvement de bassin, légers mais perceptibles. Fabrice se laissait guider afin de savoir s’il était sur la bonne voie.
Lui : Détends toi ma puce. J’aime ta peau.
Ses doigts s’humidifiaient de plus en plus, il la fit se retourner sur le dos, afin d’équilibrer l’apport en huile. Elle de son coté appréciait de se faire chouchouter, câliner, attendrir par cet inconnue, cela l’excitait particulièrement d’être entre les mains d’un inconnue. La découverte était exquise, elle s’abandonnait littéralement à lui. Esclave de ses main, esclave de ses frissons, esclave de ses sens. Elle n’allait pas pouvoir résister longtemps à autant de plaisir. Car il avait attaqué ses seins, réveillant davantage son désir. Il paraissait sûr de lui, sûr de ses caresses, elle aimait ça. Sa bouche passait en revue chaque partie de son corps. Il goûtait à pleine bouche son sexe tout trempé, elle commençait à gémir et remuer sérieusement , fabrice ne lui donnait aucune faveur tel un rodéo endiablé dont le seul objectif était de la faire venir. Sentant donc venir cette chaleur du plus profond de son être elle tenta de s’esquiver, et reçu en prime une tape sur les fesses.
Lui : Pas bougé, ce soir tu es à moi !
Ça avait le mérite d’être clair, elle serait son esclave sexuelle et n’avait d’autre choix que de s’offrir à lui tout entière. Il se rapprocha de son visage afin de lui faire gouter son sucre d’orges (c’est plus subtil comme ça) qu’elle prit à pleine bouche avec un brin d’impatience, elle l’aspirait, le léchait, le gobait comme une friandise qu’elle n’avait pas dévorée depuis une éternité, le tout en lui caressant les fesses. Pendant ce temps il jouait avec ses seins, et touchait son clitoris de son index afin de la maintenir à température. Il prit un peu de gâteau qu’il mis sur son “sucre d’orges”, il n’en fallait pas plus pour qu’ Yzy-Lys ne le savoure encore plus.
Lui : j’ai envie de toi !!
Elle : Moi aussi, prends moi .
Et là il s’allongea sur elle, elle écarta les jambes afin qu’il puisse la pénétrer profondément. Et elle ne fût pas déçue. Elle ressentait chaque centimètres avec d’autant plus de sensation que ses yeux étaient bandés. Il lui faisait l’amour intensément. ils transpiraient comme des marathoniens. Et puis il l’a pris en levrettes afin de mieux sentir chaque pénétration. Elle finie par succomber à un orgasme dévastateur, tout son corps tremblait et semblait hors de contrôle pendant quelques minutes, Fabrice accompagnait la redescente par des baisers langoureux et en lui suçant les seins.
Une fois remise de ses émotions, Yzi-Lys avait plus d’un tour dans son sac, elle n’allait pas lui laisser le monopole de la domination et en profita pour enlever le foulard, et lui mis son index sur la bouche, l’air de dire “tu t’es bien amusé, à mon tour maintenant”. Fabrice était encore plus excité et prêt à se laisser faire à son tour.
Elle prit donc le foulard afin de lui attacher les mains dans le dos. Il était assis par terre contre le canapé et elle le chevaucha en lui disant des mots cochons. Elle le tenait par le cou et descendait d’un coup abrupte afin de sentir chaque pénétration et aller de plus en plus en profondeur. Il était malgré tout à son écoute. C’était une expérience totalement folle. Ils firent l’amour jusqu’au petit matin. Comme des bêtes assoiffées de sexe. Elle était inssassiable, ce n’est que la fatigue qui la fit s’endormir. Elle était juste elle même avec lui. Ils avaient réussis à trouver l’osmose que certaines personnes prennent des années à trouver quand ils la trouvent.
Ils ne purent bientôt plus se détacher l’un de l’autre si bien qu’une nouvelle vie semblait s’ouvrir pour eux….