La voiture

Une idée originale de moi. Toute ressemblance avec des personnages ou de faits réels est totalement fortuite.

Yvelise était une femme antillaise, très bien en forme, un peu timide et réservée qui habitait paris. Elle avait 26 ans et la vie devant elle. Elle était belle, intelligente et avait beaucoup de qualités humaines, mais la plupart de ses prétendants ne s’arrêtaient qu’à son physique “développé” et peut-être volontairement ne souhaitaient pas aller plus loin ce qui la rendait quelque peu malheureuse.

Quelques années auparavant, elle avait fait classe en première avec Fabrice, un pti gars sans lunettes, très discret, trop discret pour être remarqué à cette époque, toutes les filles lui paraissaient inaccessibles d’autant qu’il faisait vraiment plus jeune que son âge.

De ce fait on le prenait systématiquement pour un surdoué et il n’était pas un grand communiquant, il était la plupart du temps solitaire. Il avait quand même quelques amis qui l’intégrait à leur bande.

Il n’était pourtant pas malheureux pour autant dans la mesure où il était issu d’une famille nombreuse, ses parents lui avaient appris à ne pas trop compter sur les gens et privilégier sa famille.

Les retrouvailles

Et donc les années passèrent et ils (Yvelise et Fabrice) se perdirent de vue (même si il la voyait plus de loin en temps normal, ce type c’était casper). Un jour pourtant à l’époque de l’avènement des systèmes de messagerie instantanée et autres sites de rencontre, Fabrice tomba sur elle par hasard, sur un site internet (noulove), hé oui il n’avait pas beaucoup de succès à cette époque et ne souhaitait pas trop se fixer non plus.

Donc ils se retrouvèrent et firent le point sur leur situation respective et entamèrent une communication plus active avec l’aide des messageries instantanées mais rien de bien méchant ni d’intime, la distance n’aidant en rien, il était difficile d’établir une quelconque relation.

En effet, Fabrice était basé en Guadeloupe, donc il n’attendait rien du tout, si ce n’est passer le temps lorsqu’il travaillait tard le soir, le décalage horaire aidant.

Les vacances en Guadeloupe

Puis un beau jour, elle lui annonça non sans grande joie son arrivée prochaine en Guadeloupe. La nouvelle fût accueillie avec enthousiasme par Fabrice et rendez-vous était pris.

Comme dit comme fait, ils se virent quelques jours après son arrivée, c’était la période juste avant noël, Fabrice devait la rejoindre chez ses parents à Vieux-Habitants au lieu-dit “Val de l’orge”.

La route menant à Vieux Habitants est très sinueuse, Fabrice étant un conducteur émérite, sé ti zafè bay !!! Mais quelle ne fût pas sa surprise lorsqu’il découvrit le chemin qui menait chez les parents de la demoiselle. Cette section se trouve sur la route menant à Vieux-Habitant sur la droite coté mer.

La titine de Fabrice

A cette époque, il possédait une Opel Corsa C, 1.2L, sans options, auto-radio cassette ancien cri, vitres non électriques et clim inexistante donc sans zone. Un petit véhicule blanc qui n’allait pas très vite (lorsqu’il roulait vite, passé 120km/h, le volant tremblait et il avait vraiment la sensation de risquer sa vie), mais qui lui permettait d’aller partout en Guadeloupe…

Ce que Fabrice détestait le plus dans cette voiture, c’était le klaxon qui était totalement dénué de virilité, si bien qu’en cas de sale coup subit sur la route, ses coups de klaxons de “fureur” étaient plus risibles qu’autre chose, ce qui le rendait encore plus furax (kik kik!!).

Val de l’Orge

C’était une pente très raide, 25/30° vers le bas, Fabrice ne voyait même pas la route sous ses roues. Il y allait très très doucement et songeait déjà à comment il allait repartir, est-ce que son noble destrier allait pouvoir remonter cette immense obstacle ??, Fabrice devra-t-il pousser sa voiture ou se faire remorquer par un garagiste hilare et moqueur ?

La suite la semaine prochaine…. (enfin non plus bas pour le coup).

Une fois cette grande descente terminée, il fallait monter une énorme montée. La maison familiale se trouvant au sommet.

En bas il y avait une petite crique qui laissait présager les magnifiques coucher de soleil que l’on pouvait admirer ou capturer avec son appareil photo.

Fabrice : Allez titine, encore ptit effort !!!, lançait-il à son carrosse pour qu’il vienne à bout de cette montée qu’il abordait en première faute de pouvoir faire mieux. Et oui, pas de Golf TDI 150CV…Clim Bi-zone….

Il fut accueilli pour Yvelise en sortant de son véhicule, elle était contente de le voir.

Y. : Coucou !!!

Fabrice : Salut !!, tu n’as pas changé.

Elle avait pris quelques kilos répartis équitablement entre le haut et le bas, lol mais cela ne se fait pas de dire ce genre de choses à une femme. Elle était toujours très attirante et séduisante malgré tout.

Fabrice aime les formes généreuses et déjà des images venaient occuper son esprit “PRUDE”. Elle l’invita à entrer à l’intérieur. C’était une grande maison à étage en bois-béton, très chique, signe de réussite pour ses propriétaires.

Y. : Je te présente mon père “Charles” (jme rappel plus du prénom, donc il s’appel charles).

Le père d’un air austère : Bonjour Mr.

Fabrice sans se désappointer : Bonjour, Fabrice M…, enchanté.

La poignée de main était virile, mais en tant que Guadeloupéen, il s’était déjà préparé au fait que pour un père une fille c’est sacré et le comité d’accueil ne serait peut-être pas tendre, donc Fabrice avait préparé son “sérrage” de main en conséquence.

Y. : Et voici ma mère, Amélie.

La mère en mode analyse : Enchanté.

Fabrice : De même, jolie maison très bien décorée.

La mère avec un sourire : Merci, Merci.

Le père : Lé M… sé moun ki koté ?

Fabrice : Saint-Claude mais mon père est originaire du moule.

Le père : Sa an ka di!!

C’était quelqu’un de très impliqué dans la politique de sa commune.

Les parents : Bon, on vous laisse.

Y. et Fabrice : Ok, bonne continuation.

Yvelise l’invita dans une pièce tranquille, sans porte, il y avait 2 fauteuils en osier qui faisaient du bruit lorsqu’on s’asseyait dessus.

Fabrice se demandait s’il avait fait bonne impression tant l’accueil du père était froid. Yvelise le rassura en lui disant.

Y. : Il fait son sauvage avec tous les gens qu’il ne connais pas, ne t’inquiète pas.

Fabrice : Ok d’accord.

Ils se mirent à discuter durant l’après-midi.

Il y eu des échanges de regards très appuyés, peut-être la naissance d’une alchimie, le contexte aidant, la tranquillité du lieu, le confinement faisait qu’ils se rapprochaient pas mal si bien qu’à un moment donné il y eu un échange de baisers.

Y. : T’es fou !!!Mes parents sont là, lol..

Fabrice : De quoi tu parles, qu’est-ce qui s’est passé? Genre!!! et ils recommencèrent, et Yvelise avait beaucoup de répondant, elle encapsulait littéralement les lèvres pourtant charnues de Fabrice qui fût surpris par tant de fougue. Et puis soudain un bruit de pas dans le couloir, c’était la mère !!! tan tan tan

La mère à sa fille : Tu n’offres pas à Fabrice à boire alors ?, quand même, sa pa ka fèt, ho ho.

Y. un brin agacé : Mais oui, ah la la. Tu veux quelque chose à boire?, j’ai de l’eau du jus d’orange, du punch coco autre chose ?

Fabrice : Pas d’alcool, je conduis, un jus pourquoi pas.

Y. : Ok.

La mère : Allez, je vous laisse, avec un air malicieux et ayant remarqué que les gens avaient quitté leur fauteuils…. L’oeil de lynx…

Fabrice se demandait si elle avait suivi quelque chose, certainement!; ça veut dire qu’il est encore toléré. Et puis leurs lèvres roses vifs les avaient surement trahis….

Fabrice à lui même : Ban véyé kô an mwen, ou pa jen sav…

Yvelise ramena un plateau avec deux verres, une bouteille de punch coco et une brique de jus d’orange. Fabrice faisait office de gamin pour le coup, mais il ne se démonta pas et savoura son jus tout en déshabillant Yvelise du regard qui l’accueilli avec un sourire malicieux “style si on se retrouve seul, an té ké fè on ka épiw !!”

Y. : Moi le punch coco d’ici me manque trop là bas ! donc moi je profite !

Fabrice : Tu as bien raison.

Puis Yvelise proposa d’aller sur la crique pour aller regarder le coucher de soleil, que fabrice accepta volontier. Une fois en bas, ils continuaient à discuter mais de manière beaucoup plus rapprochée.

Fabrice pris quelques photos d’elle avec son appareil photo pour immortaliser l’instant. Ils se faisaient des câlins, des baisers. Fabrice sentait déjà la pression monter en lui et puis ils remontèrent et Fabrice reçu un coup de fil, il fallait qu’il parte, il avait complètement oublié qu’ils devait amener son père à rivière sens pour qu’il aille jouer au piano. Il était déjà 19h !!!

Fabrice : Ah ben oui, j’arrive d’ici 15-20 minutes, ok!

Fabrice : Désolé, jserai bien resté plus longtemps mais il faut que j’amène mon père jouer à rivière sens.

Y. : Ah ben oui, tu m’avais dit ça en plus. Je n’ai même pas vu l’heure passer

Fabrice : ah la la, c’est dommage. Tu seras disponible quand ? je sais que tu as un planning de ministre, lol

Y. :  Ne t’inquiète pas jte dirai, on a quelque chose à terminer.

En effet, toutes ces chaufferies n’avaient pas laisser Yvelise indifférente, elle souhaitait plus que jamais en découdre la prochaine fois qu’ils se reverraient…

Fabrice : En effet, je ne te laisserai pas repartir sinon.

Y: lol.

Fabrice remercia les propriétaires pour leur hospitalité et Yvelise le raccompagna

Elle le raccompagna à sa voiture afin de pouvoir goûter ses lèvres dodues bien comme il faut. Un baiser très long et “sexuel”. Lorsqu’ils se “déventousèrent” enfin, quelle ne fût pas la surprise de Yvelise d’apercevoir sa mère à peine dissimulée derrière le rideau de  la fenêtre vitrée qui donne sur l’allée.

Y. : M.rde ma mère nous à vu!!!! Pouaaaa, elle va encore parler dans ma tête.

Fabrice : Mwen mem, ban foukan la avan papaw soti fizi ay ban mwen, lol

Y. : Il a un fusil en plus.

Fabrice : woy, ben on s’appel tt à l’heure ok ?

Y. : Ok, tu fais attention à toi sur la route, tu pourras retrouver le chemin ?

Fabrice : Qd même, voyons, par contre j’espère qu’elle va pouvoir sortir de la haut sans soucis.


Y. : lol, mais si ça ira.

Fabrice : bisou ma puce.

Y. : bisous .

Fabrice partit non sans un dernier regard dans sa direction. Grâce à sa conduite légendaire, et sa dextérité hors pair il pu venir à bout de cette montée et pu rejoindre la nationale sans soucis. Sa titine a de la ressource. Il récupéra son père et ses instruments comme prévu et l’emmena à Rivière sens. Il devait le récupérer une fois fini vers minuit.

Lorsqu’il rentra chez lui, il lui fallu une grande douche froide afin de faire tomber toute cette pression. Ce n’est qu’un homme après tout.  Yvelise n’était pas en reste puis qu’au départ de ce “malotru”, elle dû donner quelques explications à ses parents.

La mère : a ki ti missié la sa ?, ola ou konnèt li ? Y ni bef ?

Y. : Maman, arrête un peu, on a fait classe ensemble au lycée.

Yvelise était intriguée par la façon donc les choses s’étaient déroulées, était-ce son statut de célibataire depuis un bout de temps qui faisait ça ? Ce type n’a pourtant pas un sexappeal (à pile c’est marrant comme ça) foudroyant, il est tout maigrichon, il n’était pas spécialement bien habillé, un t-shirt Sébastiano bleu marine un peu fatigué, un jean bleu un peu trop grand pour lui, un début d’afro bien coiffé quand même, des ongles très longs pour un homme mais blanc ivoire, le rêve d’une professionnelle de la manucure, et une paire de basket nike .

En tout cas il embrasse divinement bien, ses lèvres s’en souviennent encore. Elle lui envoie un sms, “fait attention à toi sur la route, merci pour cet aprem, appel dès que tu peux. Ps: ne réponds pas si tu conduis”.

Fabrice arrivait à Baillif  lorsqu’il reçu le message.

Fabrice : hé oui, hé oui, an ka vin’ woy !! pensant que c’était son père.

Par curiosité, il prit le téléphone de la main droite tout en tenant le volant de la main gauche, afin de vérifier l’identité de l’expéditeur de ce message, Tiens ce n’est pas papa.

Il le dévora en un éclair et allait répondre ok, mais il se souvenu du poscriptum.

De son côté, il était tout émoustillé par la tournure des évènements. En se réveillant ce matin, il était à des années lumières de s’imaginer ce déroulement des évènements. Il était célibataire depuis un moment lui aussi et était mentalement ouvert à une nouvelle relation. Mais la réalité repointa immédiatement le bout de son nez. En effet, elle vivait en métropole et n’envisageait pas -selon ses dires- de rentrer en Guadeloupe. Et pour Fabrice, il était hors de question de partir dans l’inconnu et le froid sans projet, surtout qu’il était déjà engagé professionnellement .

Après, se faire chouchouter et prendre du plaisir n’était pas interdit, c’est qu’elle lui plaisait bien  quand même, et ils avaient quand même pris le temps de discuter et sur beaucoup de points, ils voyaient la vie de la même façon.

Ils savaient déjà que la séparation allait être difficile!

Il prit l’allée et klaxonna pour avertir de son arrivée, “kik kik” (klaxon de chochotte, franchement Opel zo ka fèy alé). Son père sorti l’ampli, son instrument et le reste du matériel. Fabrice sorti du véhicule allumé pour venir l’aider à les charger dans le coffre, puis ils embarquèrent.

Le père : Comment elle s’appelle ?

Hé oui, ou paka apran’ makak fè maji!

Fabrice surpris, esquissant un sourire l’air de dire “pow missié ja suiv tout’ bitin !!”: Yvelise F…..

Le père : Kon voizine an nou la ! Yo mem fanmi, yo ni mem nom la !

Fabrice : j’ai posé la question, elle m’as dit qu’à priori oui, mais qu’elle ne les connaissaient pas.

Le père : OK.

En effet, ils avaient une voisine “macrelle” qui posséderait certainement son doctorat si la discipline eut existé. “Doctoresse en Macologie” et elle ne se cachait pas. Une dame assez âgée qui n’avait d’autre occupation que de surveiller les alentours et “commérer” les micros évènements du quotidien avec sa comparse qui habitait non loin d’elle. C’était leur plaisir de parler tout haut de vous sans jamais vous nommer tout en plaçant quelques piques assassines pour que cela vous fasse réagir.

Doctoresse en macologie 1: gay ki jan yo mété bitin la sa, yo pa vwè a pa kon sa pou mété sa ?

Doctoresse en macologie 2 : A pa jè, di yo sa yo ké jiréw…

Le père de Fabrice, avait prit la décision  à la suite d’une énième prise de bec avec cette famille de s’en tenir au strict minimum d’usage, c’est à dire “BONJOUR” s’ils se croisaient et avait ordonné à sa progéniture ainsi que sa femme de s’en tenir également à cette salutation de base mais tout de même respectueuse.


Fabrice ne pu s’empêcher de faire une comparaison avec la famille “nucléaire” (boom) de Yvelise tant le contraste semblait saisissant. Effectivement, il avait l’impression qu’elles étaient diamétralement opposées.

D’un côté, une famille posée, presque bourgeoise avec un niveau intellectuel assez élevé, et de l’autre une famille plus terre à terre pour qui l’argent est difficile à obtenir, qui aime festoyer, boire, beaucoup boire, le bruit et dont le niveau des débats n’a d’égal que les cadavres de bouteilles de rosé et autres Paul Bréhan en promotion, comparaisons, spéculations et création de vérité sans logique aucune.

Fabrice : En tout cas c’est le jour et la nuit, ils ne se ressemblent pas du tout.

Fabrice ne pu s’empêcher d’avoir un flash, dans lequel il faisait parti de la famille de sa voisine et obligé d’intégrer leur “culture”….Beurk.

Le père : Ok, ola yo ka rété ?

Fabrice : Vieux-habitant, Val-de-L’Orge

Le père, le regardant comme si Fabrice avait touché le jackpot : A pa ti kaka ka rété la!

Fabrice : J’ai vu sa, yen ki gwo kaz ki la !

Il est nécessaire d’effectuer une petite annotation; Fabrice étant né à Paris, il est plus à l’aise  avec la langue de molière. Et bien que résidant en Guadeloupe depuis 15 ans à ce moment là, il conservait toujours une certaine pudeur à parler à ses parents en créole. Pendant longtemps cela était mal perçue et c’est resté.

Une fois arrivé à la pizzeria, il fallait décharger le matériel, il aida son père à s’installer.

Le père : Kon nou di, an ké kryéw, si ou vwè onzè é dimi rivé, ou pé komancé déssan.

Fabrice : Ok, à toute à l’heure.

Le père de Fabrice était un pianiste remarquable qui avait une véritable mentalité d’artiste et était un véritable “Al-Quaïda” de la musique. Pour lui, ne pas savoir lire une partition  et dire faire de la musique était criminel, que dire impensable. Tout autant que jouer au piano à une main était ridicule!!!

Le nom respect de l’harmonie, des accords ou tout simplement des temps étaient autant de sacrilèges qui pouvaient ruiner son respect pour vous en tant que musicien. Bref il ne s’entendait qu’avec les bons et pouvait parler toute une nuit de musique ou de musiciens ou de chanteurs de talents.

Il avait fait parti du groupe “Expérience 7” dans leurs plus grandes heures et ne souhaita pas le réintégrer malgré de multiples relances devant sa porte des leaders du groupe. Il estimait qu’il avait passé l’âge de toute cette folie autour de la musique, les tournées, autant de temps sans voir sa femme, ses enfants et puis chose fondamentale, la qualité musicale qui ne lui convenait pas du tout était un argument massue qui empêchait tout retour.

Fabrice vouait un réelle admiration pour son père, même si sa pudeur l’empêchait de le montrer. Il admirait et enviait quelque peu cette capacité à rendre les gens heureux, leur procurer des émotions juste en jouant quelques notes de musique. C’est connu, la musique adoucie les moeurs.

Fabrice envoya un sms à Yvelise pour savoir s’il pouvait l’appeler.

Dans l’instant il reçu une réponse positive sauf qu’il fallait appeler sur le fixe. Nous étions loin à cette époque des forfaits mobiles illimités et le roaming était roi. Fabrice avec son petit “frigidaire” à carte ne faisait pas le poids. Il devait rentrer en quatrième vitesse pour pouvoir appeler sur la ligne fixe.

Arrivé à la maison.

Sa mère :  Ola ou déposé papaw ?

Fabrice : Ben à la pizzéria pourquoi ?

Sa mère, emprunte de jalousie : Anw, y ni intéré

En effet, femme de musicien n’est pas une tâche facile, et il fallu parfois qu’elle marque “sa viande” à la culotte afin d’éloigner des prétendantes indélicates…..

Fabrice l’air naïf : C’est juste jouer qu’il va jouer

Sa mère : ouais sé sa, an ké débaké siy’ yon sé jou la pou vwè say ka fè an ba la !!

Et même si elle paraissait suspicieuse, elle était profondément attachée à son mari. Ils se connaissaient depuis l’adolescence et on vécu toutes sortes de situations ensemble.

Ce modèle parental faisait que Fabrice attendait patiemment sa princesse avec qui il vivrait toute sa vie. Et dieu seul sait si elle en mettait du temps à venir….

Fabrice : Où est le téléphone?

Sa mère : Mandé christof, an vwèy évèy talè la

Fabrice : Y toujou adan on téléfone tala!! CHRISTOOOOOF cria-t-il, ou pow jen fin évè téléfon la ???

Christophe : dé minit, kay yé woy !

Leur mère : Dépi a sinkè y fouré adan, chui chui chui, chui chui chui, on bass y pa finn. Pwan ga ou pa kryé moun assi portab.

Christophe : hé ou, Kay yé an sav !! puis d’une voix mielleuse : je te rappel plus tard, tu fais quoi ce soir? Ok ben an ka dessan bastè, à talè…

Christophe : Mwen mem an kay sinéma. Ban mwen ay paré mwen.

Leur mère : Ki fim ou kay gadé? Évè ki moun ?

Christophe : An pow savé ki fim, sa pa zafè aw évè ki moun an kay gadéy, ho ho

Leur mère en prenant Fabrice à témoin: Kouté jan ti frè aw ka palé ba manmany, évè on fanm y kay…

Christophe : Bon an té la

Leur mère : Ti moun ô

Christophe : an té la an diw

Christophe avait toujours été rebel, et paradoxalement c’était le plus affectueux et démonstratif vis à vis de sa mère. Il avait plus de mal à s’entendre avec son père, mem bèt mem pwèl…

Heureusement qu’il y avait deux combinés , ce malotru avait entièrement  déchargé le premier.

Fabrice d’un ton sérieux : Allo, Bonsoir, Pourrais-je parler à Yvelise s’il vous plaît ?

Le mère: ki moun ka kryé à lè la sa… Bonsoir, patientez d’un ton froid et glacial que la banquise.

Pendant ce petit laps de temps,..

La mère qui n’en manquait pas une :c’est qui Yvelise? Y ni Kabrit ?, Y ni Bèf ? tout en riant aux éclats, bientôt rejointe par sa première fille désireuse elle aussi de participer à l’esclafade…

Fabrice en masquant le combiné: Mais sortez de là, ha la la

Yvelise : Bonsoir, bien rentré ?

Fabrice : Oui ça a été, merci pour cet aprem aussi c’était très agréable, j’ai beaucoup apprécié dit-il en balisant autour de lui pour voir s’il n’y avait personne en train de l’épier.

Yvelise : J’ai beaucoup apprécié également.

Et puis ils dirent en même temps  : Je ne vais pas rester longtemps !!!

Ils se mirent à rire.

Yvelise : J’ai l’impression d’être épiée.

Fabrice : Moi aussi, on se parle plus tard sur le net ?

Yvelise : Ok; Bisous

Fabrice : Bisous, en chuchotant presque

C’est que le gars c’est la pudeur personnifiée, il ne faut pas oublier, il n’aime pas que l’on sache ses affaires et aime bien la discrétion et ils raccrochèrent.

La mère : Bisous chè, ki moun ou ka bo kon sa ?

Fabrice exaspéré : Personne, woy !

Il alla se doucher afin d’évacuer toutes les tensions accumulées tout au long de la journée. Il dîna et se mis sur son ordinateur. Il conversa avec la demoiselle jusqu’à 23h30, elle n’en pouvait plus et décida d’aller se coucher.

Fabrice se prépara et parti chercher son père comme prévu. Mr n’avait pas appelé comme prévu. Quand il arriva, il trouva en train de jouer et discuter en même temps comme prévu. Son père le vit et lui fît signe de patienter. Il s’arrêta de jouer sous les ovations d’une mini foule de 10 personnes conquises et commença à plier bagage, et ils rentrèrent tranquillement.

Dans leur discussion, les tourtereaux s’étaient donnés rendez-vous juste après noël, pour passer une journée plage et Fabrice comme à son habitude laissait courir son imagination très fertile pour le coup.

Mais entre ce qu’il image et la réalité il y a un monde d’écart. Il est habitué à ce que rien ne se passe comme prévu. Donc pour une fois il allait s’efforcer de ne rien prévoir et n’avoir que des bonnes surprise, enfin il l’espérait.

Il devait la récupérer chez “elle” et ensuite direction Saint-François pour la plage de raisin clair.

La mère : Vous faites attention sur la route, moun pow fin fété.

Yvelise : Mais oui maman, à plus tard.

Fabrice était lui pour la circonstance en mode touriste, pas pressé, pas stressé et très tranquille, vu qu’il était lui aussi dans sa semaine de vacances.

Pendant le trajet, ils se tenaient la main, il y eu aussi quelques arrêts “baisers langoureux” à la manière de personnes ayant un affreuse envie d’uriner.

Yvelise : Arrête toi là viiite !!!

Fabrice  surpris, tout en s’exécutant : Qu’est-ce qu’il y a ?

Une fois le frein à main mis, hop choppage de langue et baisers baveux….

Cette femme est une folle, pensa-t-il, il avait de plus en plus envie d’elle.

Car même si il disait qu’il n’aimait pas les surprises, il y en avait qui le faisait littéralement kiffer. Il adorait qu’on lui accorde de l’attention, qu’on le chouchoutte, chose plutôt rare en temps normal.

Yvelise aimait sa naïveté peu habituelle et s’en amusait avec la plus grande délectation. Elle décida de tester sa réaction en s’enhardissant un peu plus en faisant balader ses doigts le long de la cuisse droite de Fabrice qui faisait comme si de rien n’était, imperturbable le mec.

Fabrice avec un regard en coin : Tu sais, il n’y a rien qui peut me perturber quand je conduis.

En effet même quand il parlait, il ne décollait pas ses yeux du volant car il refusait l’idée d’une faute d’attention ou de conduite de sa part.

Yvelise d’un ton provocateur : Tu es sûr ?, ou cèten ?

Fabrice : certain, sauf si tu me bouche les yeux, là on est mal, lol

Yvelise avait une toute autre idée en tête à laquelle Fabrice n’avait même pas pensé dans sa naïveté candide et prude….

Elle posa sa main sur la cuisse du jeune homme PRUDE et se mis à remonter lentement vers une destination certaine….

Fabrice : Hé tu fais quoi là ?

Yvelise : Chut, conduis!! Tu as dit que rien ne peut te perturber

Fabrice : c’est ça même, mais ce n’est pas du jeu là

Yvelise : Chut j’ai dit

Fabrice à lui même : Respire, respire, elle essaie de t’intimider, tu en a vu d’autres, un dernier tchèk, tout est propre, fraîchement douché, sait-on jamais..

Elle cherchait quelque chose de bien précis et ne mis pas longtemps à trouver le 5ème membre de Mr qui était pris tout d’un coup de bouffées de chaleur.

Fabrice : This is not a method !!(en référence à Jacques Chirac lors d’un voyage en Israël), je pense qu’on devrait s’arrêter…

Yvelise : Shut up !! l’air de dire qu’elle aussi elle sait utiliser l’anglais et conduit !! BON

Fabrice ne sachant plus trop quoi faire : Ok, ok, Madame.

Le pauvre bougre était en train de lutter avec son propre sang, en effet une partie voulait rester circuler en bas de son corps par fainéantise surement et une autre luttait désespérément pour atteindre son cerveau.


Fabrice à son 5ème membre : Ecoute, nous devons faire corps dans la bataille et montrer notre unité face à l’adversité….

Le 5ème membre : DJEL AW LA, combyen tan an pa sèvi ??

Fabrice  tjs à son 5ème membre : Ecoute, nous devons résister…

Le 5ème membre : le numéro que vous demandez n’est plus attribué TUT-TUT—-TUUUUUT

Fabrice comme une victime innocente, toujours au 5ème membre : Alô sé sa ou ka fè mwen ?…Ha la la … ou gannyé !!

Et Yvelise s’aperçue de rapidement de l’érection phénoménale de Fabrice dans sa main, Hum, ou vwè si ou pa té kay vinn rèd, kayé.

Fabrice : Ce n’est pas bien ce que tu fais !

Yvelise : Je ne fais rien du tout

Fabrice : et qu’est-ce que ta main fait là ?

Yvelise : Chut, sinon !!

Fabrice : sinon quoi ? on est en démocratie jte signal…

Et là elle commença a dézipper la fermeture éclaire de son short.

Fabrice : mésié

Yvelise : C’est pas possible ça, mais tais toi

Elle eu un peu de mal à sortir le cinquième élément tant il était tendu et bien rangé, elle s’en saisit afin de bien le sentir dans sa main. Tout en effectuant des petits mouvements de bas en haut.

Yvelise : Au moins tu n’as pas menti, tu as ce qu’il faut pour me satisfaire.

Elle était devenue très féline et très crue, rien à voir avec l’image de la fille de bonne famille. Son regard avait changé.

Fabrice résigné : Ben je ne vois pas pourquoi j’aurais menti sur ce point, je n’en vois pas l’intérêt.

Sans se soucier des voitures en circulation, des vitres non teintées ni des risques d’accident et avec le talent de quelqu’un qui cherche quelque chose dans la voiture, elle l’attrapa par la bouche.

Yvelise : Hummmm

Fabrice était totalement pris au dépourvu et n’avais jamais vécu pareille situation, entre 2 soupires, il contrôla les rétros, laissa de l’espace à la voiture devant, …. Elle faisait ça rudement bien , il devait tenir le volant d’une main, gérer les vitesses, l’embrayage, le clignotant, les essuies glaces, hey il faut faire tout ça pour conduire ???

Cette situation excitait tout particulièrement Yvelise qui pensa déjà à la suite…

Fabrice était dans tous ses états, ils arrivèrent sur le pont de la Gabarre et ce n’est que l’embouteillage naissant qui le sauva d’une petite mort certaine…

Yvelise en se redressant : Tu as de la chance, tu verras ça tout à l’heure.

Fabrice : Mais je n’ai rien fait , tu as fait que m’attaquer là , en tout cas c’était très bon…

Yvelise : Tu ne te souviens vraiment pas ?

Fabrice : De ?

En effet, Fabrice ne se souvenait pas d’une discussion qu’ils avaient eu dans laquelle elle se vantait de ses talents oraux en expliquant qu’aucuns hommes n’avait pu résister bien longtemps à ses manipulations buccales.

Fabrice en rigolant lui avait rétorqué quelle ne réussirai pas avec lui, et cela était resté dans un coin de la tête de la demoiselle. C’est qu’elle est rancunière la ptite.

Fabrice tenta de ranger son matériel mis à nu pour le coup et reçu une tape sur la main.

Yvelise : Tu crois faire quoi là ? an diw an finn évèw ?

Fabrice : Exkizé pawdon, mandanm la, an kompwan ou finn

Yvelise : Conduis !!, tout en le maintenant debout avec sa main, et dès que l’occasion se présenta, elle continua son travail de sape.

Ce n’est qu’une fois garé et à l’abris des regards indiscrets  qu’elle obtenu ce qu’elle cherchait. Elle pu s’apercevoir qu’en effet il ne mentait pas lorsqu’il disait qu’il n’avait pas pratiqué depuis un moment….

Fabrice : Tu es folle toi, en retrouvant son souffle.

Yvelise qui avait la bouche pleine, baissa la vitre pour cracher le surplus… pris un peu d’eau dans la bouteille pour se rincer la bouche…

Yvelise d’un air satisfait : Voilà !!

C’est fou comme l’orgueil peut mener loin.

Fabrice, à la grande surprise de Yvelise tenait une forme olympique, il n’avait pas menti lorsqu’il parlait d’endurance, il état déjà prêt à s’occuper d’elle. Ils durent se raviser à cause des vitres non teintées et du début d’affluence qui augmentait d’un coup.

Il devait donc se résoudre à patienter en pensant à des choses plus terre à terre, un vase, un seau, un arbre… Pendant ce temps, Yvelise allait tenir une place. Il s’empara des sacs et autres tapis de sol et ferma sa voiture pour aller rejoindre la demoiselle sans tarder.

Ils s’installèrent,  la cohésion était totale, ils s’entendaient à la perfection.

Fabrice : J’ai faim.

Yvelise : Si tu veux j’ai des…

Fabrice en le coupant : j’ai faim de toi là.

Et il se mis à lui chuchoter à l’oreille ce qu’il lui aurait fait jusqu’à ce qu’elle lui dise d’arrêter. C’est que déjà tous ces évènements l’avait mise dans un état d’excitation assez avancé et elle aussi elle avait envie de lui. Surtout après tout ça.

Il décidèrent d’aller se baigner. Dans l’eau les frottements étaient à leurs paroxysmes,

Fabrice en profitait pour la caresser avec un air de vengeance, il savait comment placer ses doigts pour la faire venir. Elle mis peu de temps à y parvenir car elle était déjà bouillonnante. Elle ne pouvait néanmoins pas crier car il y avait du monde dans l’eau non loin d’eux… 1 petite mort partout !! ka ou kompwan ti fi, pensait-il avec satisfaction.

Yvelise : ça t’amuse on dirait.

Fabrice : Et comment que cela m’amuse.

Ces deux là était sur la même longueur d’onde, ils déjeunèrent leur repas tiré du sac, entre riz blanc, pois de bois, cochon, madère, jambon de noël, pain et autres denrées, il y avait du choix. Et ils n’eurent aucune difficulté ni aucune gène à se goinfrer, il faut dire que la débauche d’énergie occasionnée devait être compensée.

En début d’après midi, il décidèrent de partir, le frère de Fabrice, JP, louait un appartement à bas du fort. Et il s’étaient entendu pour  qu’il lui passe pour l’après midi. Mais voilà, JP devait appeler pour que Fabrice récupère les clés car Jp devait monter à Basse-Terre. Chose qu’il a faite mais les téléphones de ces messieurs dames étaient restés dans la voiture !!!

Lorsque Fabrice l’appela, il était déjà à BT.

Changement de plans fâcheux, car Fabrice voulait vraiment ce moment d’intimité avec elle. Mais là, aller à Basse-Terre pour revenir et repartir ensuite était inenvisageable.

Yvelise et Fabrice étaient contrariés, qu’à cela ne tienne, ils auraient certainement une autre occasion. Ils décidèrent de retourner sur Basse-Terre pour ne pas à rentrer trop tard par là bas. Ils atterrirent sur le boulevard et se mirent à discuter jusqu’au soir. A la tombée de la nuit, ils allèrent à Vieux-Habitant pour Yvelise se “désale” et se change et puis ils firent escale chez les parents de Fabrice pour qu’il fasse de même.

Fabrice : Je vous présente Yvelise !

Yvelise avec le sourire : Bonsoir!

La mère avec un sourire jusqu’aux oreilles : Bonsoir, Bonsoir, comment ça va ?

La soeur, les frères, le père : bonsoir !

A croire que toute la famille s’est donnée le mot comme par hasard, Fabrice avait appelé sa mère en chemin histoire de la prévenir, elle n’aime pas avoir d’invité surprise.

Fabrice : allô, maman, je viens avec quelqu’un, on sera là d’ici 15 minutes

La mère : Ah bon, hé ben vini chè !

Fabrice : Ok

Fabrice à Yvelise : j’espère que tu vas apprécier mes parents, ils sont assez facile à vivre.

Yvelise : Ne t’en fait pas ça devrait aller, même si elle avait un peu la pression.

Pendant que ça papotait  et une fois assuré que le courant passait bien, Fabrice alla désaler sa morue (mdr, fallait que je la place celle là) et se changea vite fait au bout de 10 minutes top chrono.


Fabrice : Bon ben on y va hein, en faisant signe à Yvelise de la tête. Il ne tenait pas à s’éterniser.

Yvelise : Ok, ce fût un plaisir de vous connaître.

La mère : vous ? appel moi Maryse s’il te plaît

Yvelise : très bien Maryse, à bientôt, je ne sais pas si j’aurais l’occasion de revenir ici avant de partir (en regardant Fabrice).

Fabrice expéditif : On verra bien, Bon on est parti !

La mère : ok à bientôt, amusez vous bien.

Yvelise : Merci , bye bye.

Ils montèrent dans la voiture et Fabrice detala vite fait bien fait.

Fabrice : Hé ben c’est bien la première fois que je vois mes parents comme ça, vous avez parlé de quoi comme ça ? toi tu leur plais bien !

Yvelise : Lol, ils sont charmants , ben de mon travail en France, de la vie là bas, de mon envie de revenir ici, de ma pseudo famille tout près de chez vous.

Fabrice : tou sa bitin an ti moman la?? Zot ka palé.

Et ils partirent en drive, ils mangèrent des agoulous complets sur le boulevard et partirent en promenade qui les menèrent sur un point de vue avant le bourg de Trois rivières, ils stagnèrent un pti moment pour regarder les saintes by night et ensuite se retrouvèrent sur l’allée du manoir.

Ce lieu historique avait beaucoup perdu de trafic avec l’arrivée d’une 2 fois 2 voies qui avait fait polémique à l’époque. De ce fait à 22h, il n’y avait pas grand monde personne pour ainsi dire.

Fabrice se gara près d’une barrière de sorte que sa voiture donnait dos à la rue puis lança les hostilité en entrainant Yvelise sur le siège arrière du véhicule, histoire d’être plus à l’aise.

Yvelise se laissait entraîner en faisant semblant d’opposer une résistance et puis boom encapsulage de langue à nouveau. Cette fois c’est Fabrice qui menait la danse.

Il prenait son temps pour goûter chacun des mamelons de la demoiselle tout en lui caressant le bas ce qui lui fît mouiller sa culotte. Elle était à point, il l’a déshabilla, la fît s’allonger sur la banquette et commença à l’entreprendre avec sa langue tout en lui pinçant légèrement le bout des seins, elle ne pu tenir bien longtemps malgré les quelques rares voitures qui passaient par là et les perturbaient quelque peu.

Fabrice lui laissa à peine le temps de récupérer qu’il enfila un préservatif pour la pénétrer à 1 rythme fou. Elle ne s’y attendait pas non plus, et peut être la surprise mêlée à l’excitation, l’endroit, le rythme, la fougue etc… bref, elle eu un orgasme cataclysmique et se mis à trembler de tout son être.

Yvelise : qu’est-ce que tu fais là ?? ne comprenant pas ce qui lui arrivait.

Fabrice : Kompwan an ka joué, an pow finn évèw viniw la ti bwen, en l’invitant à venir s’asseoir sur lui.

La “connexion” était vraiment bonne, il sentait chacun de ses spasmes de jouissance, et finit par venir en elle dans un orgasme fulgurant. Il était déjà 2h du matin. Pourquoi le temps passe aussi vite dans ces situations ? Allez savoir, toujours est-il qu’il fallait ramener la demoiselle chez elle.

Faut croire que madame était rassasiée car elle prit sommeil à peine arrivé au rond point de Capesterre. Fabrice devait faire la route tout seul, mais il avait l’habitude de sillonner les routes à pas d’heure…

Arrivé à Vieux-Habitants, il la réveilla par des petits baisers dans le cou, très bien accueillis par Yvelise, il était 2h30

Yvelise : on est déjà arrivé ? Excuse moi de m’être endormie, tu m’as tué.

Fabrice avec un ton sur de lui : Il faut se méfier de l’eau qui dort, il est des domaines où je m’applique tout particulièrement.

Yvelise : je vois ça, c’était très bon, je n’ai pas l’habitude de m’endormir après mais là tu m’as épuisée, j’me sens trop bien là. Jt’aurais bien proposé de dormir avec moi mais avec mes parents là ce ne sera pas possible, ils sont flexibles mais jusqu’à un certain point.

Fabrice : pas de soucis ptite femme, je comprends, tu es sûre qu’on aurait dormi ?ptèt vers 7h du matin, lol.

Yvelise : Effectivement, car j’aurais eu trop envie de te mâter !!

Et ils se mirent à s’embrasser encore et encore et puis soudain, un bruit de clés c’était le père , ils eurent tout juste le temps de se décoller style relation platonique… d’apré yo.

Yvelise : Rentre bien, envois moi un sms quand tu es arrivé, bye

Fabrice : pas de soucis, jvais rouler tranquillement.

Et comme dit comme fait il arriva chez lui 15mn plus tard, il dû croiser un ou deux voitures sur son trajet et lui envoya un sms.

Elle devait repartir le 29 décembre, ils se virent de nouveau la veille au soir de son départ, très chaude soirée encore chez les parents… et leur séparation fût très difficile comme prévue, elle en avait les larmes aux yeux. Fabrice semblait plus “fort” mais intérieurement il en souffrait aussi.

Devant le manque de perspective qu’offrait cette idylle, ils décidèrent d’un commun accord de mettre fin à cette pseudo relation éphémère mais très intense.

Auteur de l’article : admin

1 commentaire sur “La voiture

    CINDY FICADIERE

    (13 décembre 2019 - 20 h 49 min)

    Huum c’est dommage de fin à une si belle idylle. Histoire captivante

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