A propos

Que dire si ce n’est que les histoires écrites sur ce site sont écrites par un non écrivain, qui ne lit pas de livre, qui n’est pas du tout un littéraire, et qui écrit les choses comme il les ressent. C’est pourquoi je fais le choix honteux de ne pas me relire. Le défis pour moi étant d’écrire d’un trait pour garder l’intensité émotionnelle lorsqu’il y en a et la flamme de vie de ces histoires. Donc pas de correction de fautes.

On a toujours tendance à bien faire ce que l’on fait de mieux…. Un peu chelou cette phrase, s’il est vrai que vous trouverez certainement plus d’histoires érotiques, c’est surement parce que ce type d’histoire m’inspire énormément. Après il y aura aussi des questionnement perso, des choses qui me touchent particulièrement. Je n’ai pas du tout la prétention de résoudre les problèmes de la vie. Juste laisser une trace et faire en sorte que ceux qui lisent ces trucs ai un pti sourire en coin, ce serait déjà pas mal.

Et là je vous vois venir, Mais C’est qui lui?

Il n’a rien dit sur lui, il est malin ce gars, il écrit tout un roman et rien du tout.

Je suis quelqu’un qui n’a rien d’exceptionnel, qui est plutôt réservé aux dire des gens, et qui sait rester à sa place, enfin je pense, si ça se trouve, je ne le suis pas là, suis-je à ma place ?? j’écrirai peut-etre une histoire là dessus tient.

Je vis sur une île tropicale, située précisément à 16°59′45″ Nord de latitude et 62°04′03″ Ouest de longitude. Chèché ti bwen. Hein quoi ? qu’est-ce qu’il raconte ce type ? C’est quelle langue, ce n’est pas français ça !!

Je ne suis pas un grand adepte du créole écrit et donc j’ose espérer qu’on me pardonnera les fautes impardonnables commises tout au long de mes écrits. Et là on va me dire il y a des cours pour ça et bla bla bla. Moi je dirais qu’il faut du temps aussi. Après je trouve cette langue vraiment très particulière « spéciale », car elle ajoute aux écrits un coté authentique unique en son genre. Les adeptes ou locaux comprendront ce dont je parle.

Peut-être faut-il que je change de carrière pour cela, mais il faut aussi songer à nourrir ses enfants. Et je n’ai à l’heure actuelle aucune idée de l’évolution ou du déroulement des choses à l’avenir. Qui vivra verra comme on dit.

Mais jusqu’ici on ne sait toujours pas qui je suis. Missyé ka palè on lo. Déjà ça c’est un indice. Ensuite oui j’ai des lunettes, ça ne veut pas dire que je suis intelligent. Même si systématiquement lorsqu’on ne sourit pas et que l’on porte des lunettes cela sous entend qu’on est intelligent. D’ailleurs, qu’est-ce que l’intelligence ? autre question autre débat.

J’ai des cheveux « grénés », c’est quand même une sacrée indication quand même. Les non créolophone vont être de plus en plus dans la merde. Mais je vais faire comme les américains, ceux qui ne comprennent pas certaines choses devront trouver un moyen de comprendre. Au contraire cela permettra de faire vendre des dictionnaires.

Donc ce gars ne corrige pas ses fautes, ne traduit pas les phrases écrites dans cette langue de sauvage, quelle arrogance !!! Personne n’est parfait.

En résumé, il faut chercher où je vis, on sait très peu de choses sur moi. Et puis en même temps, si je dis clairement qui je suis, et que j’écris bien et que je deviens une superstar, comment je vais faire ? et la gestion des autographes ? il me faudra aussi un agent. Un impresario, une styliste et puis surtout une clique. Bon apparemment je m’emporte beaucoup là.

Peut être que c’est ce qui me définit le mieux, un rêveur comme dans la chanson de MJ « Dreamer », I guess I’ll always a dreamer, Dreaming my life away, dreaming my life away, romantic fool, that’s what I am … c’est une sacrée synthèse quand même, il n’a rien volé de moi parce que quand cette chanson est sortie je n’étais pas né.

L’air de rien je donne de sacrées indications sur moi. Et je vous force à faire des recherches.

Je suis issue d’une famille modeste, très modeste même, un père musicien, une mère infirmière, des frères et sœurs, (je vous vois procéder par élimination là). Né à paris dans le 18ème arrondissement, et arrivé sur mon île en 1988. J’ai vu Hugo.

J’en entends qui doivent se dire mais c’est qui cet Hugo encore, donc pour ce qui ne le savent pas c’était un cyclone de catégorie 4 qui a dévasté mon île le 16 septembre 1989. Voir des voitures qui lévitent et des cocotiers de 15 mètres couchés sur le sol par la force des vents fût un épisode des plus impressionnants. Le chaos de l’après l’était encore plus. Imaginez vous une île dévastée par une bombe nucléaire avec la radioactivité en moins. On aurait pu croire qu’après cela ce peuple d’autochtone ne se relèverai pas. Mais ce ne fût pas le cas.

La chose qui m’avait marqué c’est l’entraide du lendemain. Ce peuple si perdu est capable de se retrouver dans les circonstances les plus douloureuses et terribles. C’est certainement le propre de tous les peuples après tout.

Là vous devez penser que j’ai l’art et la manière de bifurquer en faisant digression sur digression, mais c’est difficile de parler de soi après tout. Je tâcherai d’essayer de le faire au fur et à mesure de mes inspirations futures si elles se manifestent….